Le marché immobilier en France a connu des fluctuations notables entre juin 2023 et juin 2024, avec une baisse des prix de l’immobilier ancien et des taux de crédit plus favorables. Dans le Finistère, à Quimper et ses environs, les prix varient significativement selon le type de bien. À partir des chiffres de la chambre interdépartementale des notaires de la Cour d’appel de Rennes parus dans leur baromètre édité le 13 juin 2024, immoplus29 vous présente un aperçu de ces tendances pour vous aider dans vos projets immobiliers.
Le marché immobilier en France – juillet 2024
Les prix de l’immobilier ancien en France ont connu une baisse notable au deuxième trimestre 2024. Selon des baromètres de différents réseaux d’agences, les prix au mètre carré ont reculé de 8 % sur un an et de près de 6% en moyenne pour le premier semestre. Cette tendance est principalement due à une diminution des taux de crédit et à une flexibilité accrue des vendeurs sur les prix. Les maisons enregistrent une baisse plus prononcée (-6,8 %) que les appartements (-1,7 %). Bien que les Français aspirent toujours à posséder des maisons individuelles, ces dernières représentent un investissement financier plus important.
Depuis un an, les taux de crédit immobilier ont diminué, avec un taux moyen de 3,73 % au deuxième trimestre 2024. La concurrence entre les établissements bancaires a permis aux ménages d’obtenir des taux encore plus attractifs, certains descendant jusqu’à 3,44 % sur 15 ans. Cependant, malgré cette baisse des taux, la capacité d’emprunt des ménages a diminué. Par exemple, un ménage pouvant emprunter 100 000 € en décembre 2021 ne peut plus emprunter que 80 000 € en juin 2024. Le montant moyen des prêts a également reculé, passant à 175 500 €, reflétant la baisse de la capacité d’emprunt.
La dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 a engendré un climat d’attentisme parmi les acheteurs, créant une incertitude quant aux futures politiques économiques. Malgré une diminution du nombre de transactions de près de 4 % sur un an, les besoins en logement demeurent importants.
La baisse des taux pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année 2024, avec des prévisions autour de 3,30 %. Cette tendance est renforcée par une inflation en baisse et les conditions actuelles de taux fixe qui permettent aux emprunteurs de renégocier leurs crédits si nécessaire.
Chez immoplus29, nous restons optimistes quant à une stabilisation et une reprise du marché, grâce à des taux de crédit plus bas et à une flexibilité accrue des vendeurs.
Marché immobilier : Le contexte breton
epuis plusieurs mois, le marché immobilier traverse une période de turbulence. Après deux années exceptionnelles, un ralentissement « annoncé » se concrétise avec des volumes de transactions en baisse. Au premier trimestre 2023, l’activité a retrouvé des niveaux semblables à ceux de la période 2011-2016, en raison de la forte augmentation des taux d’intérêt et du durcissement des conditions d’accès au crédit. Les zones urbaines et littorales, où les prix sont élevés, sont particulièrement touchées.
Malgré une baisse de 20% des volumes de transactions au premier trimestre 2023 par rapport à l’année précédente, les prix se maintiennent et continuent même de progresser dans certaines régions. L’offre de biens à la vente augmente (+40 % sur le site des notaires de la cour d’appel) et rend le marché favorable aux acquéreurs. Les délais de vente s’allongent et les marges de négociation augmentent, mais la demande en logement reste forte, notamment chez les jeunes ménages.
Évolution des prix de l’immobilier en Bretagne
Les chiffres de la chambre interdépartementale des notaires de la Cour d’appel de Rennes montrent que les prix médians des appartements neufs (4 530 €/m², +0,9 %) et des terrains à bâtir (prix de vente médian de 57 900 €, +7,3 %) résistent très bien en Bretagne. Pour leur part, les appartements anciens (3 190 €/m², -2,9 %) et les maisons (231 300 €, -0,7 %), marquent le pas à l’échelle de la région.
Pour les mois à venir, les notaires prévoient une baisse plus marquée des prix, susceptible de donner un nouvel élan à l’activité. Les besoins en logements demeurent importants et les vendeurs prêts à ajuster leurs prix auront plus de chances de conclure des ventes. La correction actuelle du marché, accentuée par la hausse des taux d’intérêt, est essentielle pour une reprise durable. Les acheteurs potentiels, bénéficiant de meilleures conditions de crédit et d’aides familiales sous forme de donations ou de prêts, pourront envisager de nouveaux projets d’achat immobilier.
Le marché immobilier régional breton reste sain et devrait s’autoréguler. La demande croissante en logements, motivée par des besoins réels, maintient la pierre comme une valeur refuge pour les ménages. Acheter un logement reste une priorité pour la plupart des personnes.
Le point sur le marché de l’immobilier dans le Finistère
Sur une période d’un an, entre le premier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024, les volumes de vente ont marqué un net repli, de -22,3 % pour les maisons anciennes à -37,2 % pour les terrains à bâtir.
Cela ne veut pas dire que les prix ont suivi cette tendance. C’est ce que nous allons observer en nous concentrant sur la région quimpéroise et le pays de Fouesnant.
Appartements neufs
La plus forte progression du prix de vente médian sur un an a été relevée à Bénodet (+19,2 %, 6 240 €/m²). Avec une progression de 6,5 % (3 840 €/m²), Quimper figure parmi les villes où le prix des appartements neufs reste solide. À Fouesnant, les prix sont stables (4 800 €/m²).
La progression du prix des appartements neufs dans le Finistère a été de +30,2 % sur 5 ans et de +24,1 % sur 10 ans.
Appartements anciens
Avec un tarif médian de 3 510 €/m2, toujours selon les chiffres de la chambre interdépartementale des notaires de la Cour d’appel de Rennes, Quimper se situe à la 38e place régionale (+ Loire-Atlantique) et affiche une progression de 3,2 % (2 110 €/m2). Les secteurs quimpérois qui ont connu les plus fortes hausses sont Penhars (+9,2 %, 1 540 €/m2) et la partie nord de la capitale de la Cornouaille (+8,3 %, 2590 €/m2), tandis que le centre-ville affiche un -0,2 % (2 320 €/m2).
La progression du prix des appartements anciens dans le Finistère a été de +60,4% sur 5 ans et de +59,1% sur 10 ans.
Maisons anciennes
L’évolution la plus notable du prix médian dans le sud Finistère est située à Clohars-Fouesnant, avec un tarif de 339 700 € et une progression de +15,2 %, juste devant Fouesnant (375 000 € +13,6 %). Située juste à côté, la ville de Bénodet affiche pour sa part un recul assez net (-11,5 %, 350 000 €). À la Forêt-Fouesnant, on constate également une baisse (-5,1 %, 337 000 €).
À Quimper, les prix accusent une légère baisse (-1,5 %, 212 800 €) alors que dans l’agglomération quimpéroise, les prix ont augmenté de 2,5 % (215 300 €). Les secteurs quimpérois qui ont connu les plus fortes hausses sont Quimper sud les quartiers Terre Noire et Moulin Vert (+8,1 %, 213 500 €), tandis que cette fois, et contrairement à la belle hausse de prix relevée pour les appartements anciens, celui des maisons anciennes baisse nettement dans le nord de la ville (-10,5 %, 225 000 €). Le quartier de Kerfeunteun affiche également une baisse (-4,5 %, 223 000 €).
La progression du prix des maisons dans le Finistère a été de +44,8 % sur 5 ans et de +53,3 % sur 10 ans.
Terrains à bâtir
Les prix médians des terrains à bâtir ont augmenté de 15,3 % en un an dans le Finistère. À Quimper, la progression a été de +2,8 % (69 400 €) et ici encore, c’est l’agglomération de Quimper qui prend le dessus (+9,5 %, 49 900 €). On constate par ailleurs que les prix n’ont pas bougé à Pont-l’Abbé (69 600€), Saint-Évarzec (71 900€), Loctudy (79 900 €) ou encore Fouesnant (110 000 €).
La progression des prix des terrains à bâtir dans le Finistère a été de +21,1 % sur 5 ans et de +20,9 % sur 10 ans.
Pour vos projets, contactez-nous
Si vous avez un projet d’achat, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes présents à Quimper (Quimper centre et Braden), Pluguffan, Pont-l’Abbé et Douarnenez pour vous accompagner dans la réalisation de vos projets immobiliers.
